Le film a attiré beaucoup de monde. Un scénario des plus palpitants qui nous fait penser à la célèbre Battle Royal. Histoire romanesque agrémentée d'actions, The Hunger Games est avant tout une adaptation de l’oeuvre de Suzanne Collins. Alors, simple remake du film japonais, ou oeuvre cinématographique à part entière ?
L'histoire semble être décalquée. Pour changer, l'action se passe en Amérique du nord. Il s'agit cette fois d'une époque où chaque année, la capitale de Panem oblige ses douze districts à fournir une jeune femme et un garçon, entre 12 et 18 ans afin de participer à une télé-réalité. Hunger Games, phénomène télévisé, fait découvrir à la nation un combat sans merci : un combat à mort.
C'est ainsi que nous suivons la jeune Katniss Everdeen (Jennifer Lawrence) dans sa lutte acharnée mais surtout au sein d'un univers violent auquel elle doit faire face. Son mentor Haymitch Abernathy va alors la guider sur le chemin sanglant de la compétition.
A première vue, "l’oeuvre" de Gary Ross a tout pour plaire. Et c'est justement ça le problème. Vincent Avenel, du site Critikat.com, réalise dans une critique une analyse peu élogieuse. En effet, il affirme que « pas honteux pour autant, The Hunger Games reste cependant un produit hollywoodien bien sage. » Les avis au sein de la presse demeurent cependant très mitigés. Le Parisien notamment, parle du film comme l'on parle d'un bon petit plat : « une recette à succès ».
Pour ce qui est du public, non bis in idem. Des pensées très nuancées. Certains vous diront que le film est un vulgaire plagiat de Battle Royal. D'autres s'insurgeront de cette comparaison et affirmeront que The Hunger Games n'est pas qu'une pâle copie et reste ficelé à merveille voire prenant.
Néanmoins, presse ou spectateurs, tous arrivent à la même conclusion les acteurs, en particulier Jennifer Lawrence, jouent à merveille et se sont admirablement bien glissés dans la peau des personnages. On ne peut pas se leurrer, le film est sympathique, comme n'importe quel film hollywoodien. Encore une fois, la rentabilité prime avant l'originalité.
Source : Allociné